WAXX AU HELLFEST

 

Waxx au Hellfest 2017

Ne touche pas la guitare !

 « Le Hellfest, c’est un peu la communion avec tous les potes… Donc c’est le bonheur !… On s’éclate ! », déclare Benjamin Heikimian, dit « Waxx ». Après s’être fait connaître sur internet dès 2007 avec Naosol (« Naosol & The Waxx Blend »), puis, plus récemment, avec « le comité des reprises » et sa chaîne « Waxx », l’artiste enregistre actuellement son premier album solo, dont la sortie est prévue pour début 2018.

Waxx ouverture

Après une aventure sur internet il y a plus de dix ans avec Naosol, Waxx a travaillé quelques années aux Etats-Unis, avant de revenir pointer le bout de son nez sur l’internet français. Musicien, réalisateur d’albums, producteur…, Waxx s’est consacré dans un premier temps à des covers (« parce que c’était plus simple »), en collaborant avec des artistes qu’il aimait (« des amis à moi »). Il crée ainsi le buzz sur le net, en s’acoquinant avec Ben l’Oncle Soul (dont il produit les albums), Juliette, de L.E.J. (« des copines qui m’ont contacté en fait bien avant qu’elles soient connues »), ou Linkin Park, qu’il ne connaissait pas avant cette session vidéo. Une façon de « préparer le terrain » pour son premier album, en vue duquel il commence à « teaser » sur sa chaîne youtube.


Tout écrire


Pour ce premier opus sous son nom, le but est « vraiment de tout écrire ». Pour ce faire, Waxx travaille en étroite collaboration avec son co-réalisateur, Matthieu Joly (qui s’était illustré dans le groupe de rock Neïmo). « Le premier titre, c’est une première prise de parole, l’intro de l’album. Sans « featuring », sans voix, sans rien. C’est un instru. Et pour les prochains, il y aura des surprises », annonce l’artiste.


Histoires de guitare


La guitare vient assez tard dans son parcours. « Mon père faisait de la guitare acoustique, mais je n’avais pas le droit d’y toucher. C’était un peu la seule règle à la maison : « Ne touche pas la guitare ! », confie-t-il. De fait, la passion pour la corde de ce « féru de rap français » se révèlera grâce à une rencontre qui l’oriente vers le Metal, un tournant dans sa vie. Sur les conseils d’un ami, il commence donc par la basse, à l’âge de 12-13 ans. « J’ai demandé une basse premier prix à 100 balles à ma mère pour Noël, et je me suis mis à la basse dans ma chambre, tout seul. » Très vite, il se met à jouer en groupe, et lorgne sur la guitare, qu’il apprend « en regardant les autres jouer ». « Ils faisaient des pauses clopes tout le temps. A l’époque, je ne fumais pas. J’ai appris en jouant dans des lieux de répétition, en leur demandant des conseils : tu fais ça comment ? J’essayais de refaire… ». Douze ans plus tard, dont une bonne partie passée sur scène, cette manière de jouer très instinctive ne manque pas de séduire. « Avec l’expérience, tu trouves des choses… C’est vrai que j’ai des carences, mais qui font peut-être aussi le charme de mon jeu. » 


Walk This Way


« Mes tablatures, je pense que je suis le seul à pouvoir les lire ! », explique Waxx. Cela n’empêche pas cet autodidacte parfois atteint du « syndrome de l’imposteur » de se réconcilier avec lui-même, à la lecture notamment d’un livre écrit par une amie d’Hendrix (Monika Dannemann ou Kathy Etchingham ? Nous le demanderons à l’intéressé lors d’une prochaine interview !). Les confidences de Jimi redonnent en tout cas confiance à notre homme, qui aborde « de plain-pied » une reprise d’Aerosmith pour sa prochaine vidéo. Sur le stand de Woodbrass au Hellfest, Gibson Flying V en mains, Waxx se retrouve soutenu par « la meilleure chorale du monde », celle que forment ses fans. Walk This Way !

 

Waxx fermeture

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