Guitar Summit 2019
C’est fin septembre (du 27 au 29), dans la jolie ville de Mannheim, que s’est tenu le Guitar Summit 2019. Comme son nom l’indique, ce salon se concentre uniquement sur l’univers de la guitare mais un univers vaste puisqu’il comprend : les guitares et basses acoustiques et électriques, les amplis, effets, accessoires… Bref, un vrai paradis pour les fondus de matos.
Mannheim est située dans le sud-ouest de l’Allemagne, dans la région du Bade-Wurtemberg. La ville est facilement accessible, soit par train (de Paris, le trajet TGV le plus court prend à peine 3 heures), soit par la route (1h30 à 2 heures de route si vous résidez dans le Grand Est). Le centre d’expo est situé en centre ville. Il s’agit du Rosengarten, un bâtiment imposant construit au début du XXe siècle dont l’intérieur a été mis au goût du jour avec des matériaux modernes (bois, verre, acier). L’organisation du salon est à saluer, tout comme la qualité et la diversité des stands. Si vous souhaitez vraiment explorer le salon, il faut prévoir au moins une longue journée sur place, l’idéal étant de passer deux jours pour profiter des concerts et master-classes. En 2020, l’édition est programmée au tout début septembre. Toutes les infos sur : https://www.guitarsummit.de/en
Dans les allées
Le salon repose sur un mix habile entre les grandes marques (Yamaha, Marshall, Godin…) et les artisans (ceux-ci étant néanmoins en plus grand nombre). Les Français étaient bien présents avec Lâg et sa fameuse guitare hyvibe révolutionnaire (beaucoup de monde sur le stand pour s’enivrer des sortilèges sonores de cette guitare d’un nouveau genre). Juste en face, le luthier François Vendramini célébrait le retour des guitares Di Mauro dont il veille désormais sur la destinée. Autre frenchy présent, Matthieu Humbert de Melophonic’s. Ce jeune luthier s’est spécialisé dans les Lap Steel mais pas que… puisqu’il fabrique également des solid bodies qui ne manquent pas de cachet.
Au rang des découvertes, citons Gamechanger Audio et leur Plus Pedal. Cette pédale ne nous était pas complètement inconnue, mais c’était la première fois que nous pouvions poser le pied dessus ! Déjà, l’objet en impose par sa classe mais, surtout, il ouvre de nombreuses possibilités sonores, quelque part entre le looper et la pédale sostenuto d’un piano. Il faut un petit temps d’adaptation pour en comprendre le fonctionnement mais le jeu en vaut la chandelle !
A noter, une multitude d’ateliers dont ceux notamment consacrés à la fabrication de pédales d’effets, qui faisaient le bonheur des électroniciens. Comment ne pas citer aussi les caissons d’isolation Grossmann ? Ce fabricant propose deux modèles (tolex blanc ou bois massif) qui présentent la solution idéale pour la prise de son à la maison : possibilité de mettre trois micros, hp pouvant être changé rapidement, isolation très performante.
Terminons sur une autre découverte, les amplis Artesound fabriqués en Italie. Des amplis concoctés aux petits oignons dans la meilleure tradition (point-to-point, chassis all, capacités paper-in-oil…) et surtout, avec des meubles en bois massif de toute beauté (épaisseur de 22mm) provenant de la région où est basée l’entreprise (Dolomites, au nord de Venise). De quoi favoriser au maximum les vibrations du haut-parleur.